Que c’est dur d’enchainer les matchs pour notre jeune groupe. Pas d’excuse, pas de fuite de responsabilité mais une prise de conscience que notre magnifique club est « en cours » de structuration. Cela implique forcément des hauts et des bas.
L’important est d’identifier après chaque évènement, les effets de tel ou tel ingrédients qui auront influencé les débats.
Quand on se déplace, quel que soit le contexte, il faut au moins deux composants : la discipline et le réalisme.
Début de partie, Antony prend 3 pénalités se concluant sur un essai en 3 min, 7-0. Discipline.
Première incursion intéressante dans le camp adverse pour nos rouges avec une touche à 5m. Balle perdue, occasion manquée. Réalisme.
7-3 après une pénalité obtenue.
Première impression mitigée à la première cuillère, ça manque de peps, de twist, comme dirait le chef Etchebest, grand amateur d’ovalie.
Les deux équipes parviennent tour à tour à « breaker », en français, à faire des différences.
Mais le réalisme est du côté du Creusot.
30ème minute de jeu 26-3 et jusqu’à la pause Antony ne parvient pas à scorer sur ses offensives. Réalisme.
Au repos, il y a un déséquilibre entre le potentiel des intentions et les résultats comptables.
La popote locale a bien plus de relief, de mâche, bref de consistance.
Pour la reprise, Antony décide de se retrousser les manches et de s’activer aux fourneaux.
Mais rien n’y fait, il manque cette fois l’ingrédient « réalisme ».
Du défi physique au lieu de déplacer le ballon, un manque d’ambition et cette impression de jouer avec le frein à main, ressort à la dégustation…
Pourquoi ? Eux seuls le savent…
Et à la 70ème minute, nos hôtes du jour remettent 2 essais pour un score qui gonfle à 38-3.
L’expérience se termine sur le score de 38-10 après une dernière réaction, cette fois réaliste, des nôtres.
N’oublions pas que cette année, on ne prépare pas top chef. On cherche la bonne formule, on expérimente pour trouver la bonne tambouille. Gardons cette logique qu’un potentiel s’exprime d’abord dans l’audace.
FORZA !