Déplacement à Ris Orangis pour ce 2ème match retour. Perspective intéressante après le beau we dernier. La question posée la semaine dernière revient à l’oreille automatiquement. Quel scénario pour une équipe qui est sortie du bois. L’ours est attendu, plus d’effet de surprise, nos hôtes vont nous prendre au sérieux. Pas de doute.
Pour l’équipe fanion, le terrain d’accueil était un peu plus dédié aux joutes rugbystiques qu’à la culture du « légume » préféré des enfants…
Coup d’envoi, réception, première attaque des locaux, première minute, essai. L’ours a des problèmes à l’allumage. Le match commence avec cette décharge essonnienne et on peut dire que par manque d’attention et de concentration, on a mis les doigts dans la prise.
Le coup de jus réveille un peu nos troupes. On est plus sur du courant alternatif que sur une réplique foudroyante. Avec quelques séquences, hélas avortées, et une seule pénalité, nos ours ne rentabilisent pas les 10’ minutes qui suivent ce faux départ.
En jouant simple mais précis, les locaux marquent 2 essais, un peu trop facilement, comme à l’entame. La réaction est, comme la baisse de tension, collective. Antony revient à 22-10 à la pause.
Pendant que les batteries se rechargent, le discours est clair. L’écart est rattrapable à condition de mettre l’intensité suffisante.
Reprise du jeu et bis répétita, essai de Ris Orangis…
Ré-enclanchement du tableau électrique et Antony se remet sur courant continu revenant à 29-17.
Il reste 10 min. Hélas, cette fois ci, le doute ne s’installe pas suffisamment chez l’adversaire qui marque un essai à la 72ème, 34-17.
Malgré un sursaut d’orgueil et un essai de pénalité, nos rouges d’un jour, perdent la rencontre 24-34.
Les incidents de fin de match ne changeront rien au fait que les entames des 2 mi-temps ont annihilé la capacité que peut avoir Antony à faire douter son adversaire en restant au contact, et parfois, à passer devant.
La semaine prochaine, il faudra chauffer les fils afin que l’électricité passe dès que le contact est mis….