Après un échauffement carré mais sans diagonales, vint le temps de la carcajoute, meute guidée par un Martial strappé comme une momie qui lui vaudra, après la bataille, une épilation gratuite !
Les premiers contacts sont rugueux mais corrects. Les marrons sont pas dans la gueule mais sur le sol, bogue incluse, Simon en fit la piquante expérience.
Après un enième maul, JC, 9 du moment, feint la passe et trouve le trou tel Rocco face à la caméra. Ses cannes de pré-retraité ne lui permettent pas d’aller en terre promise mais il décale tout de même Loïc qui finit le boulot.
Pour la dernière action, les gazelles bleues baladent le ballon de mains en mains et filent dans l’enbut, telle une météorite qui éteint les Dinos. Finalement, ils s’échauffent encore et croquent l’arbitre qui s’enfuit en criant et en jetant ses clés de voiture.
Les consignes de la mi-temps sont claires. Tellement claires que mêmes les avants peuvent les comprendre : Continuer comme ça. Sérieux en défense, appliqués en attaque.
Le second tiers temps voit les 2 équipes reprendre leurs ébats avec autant d’envie, mais la fatigue arrivant, les brèches s’ouvrent et Simon déboule tel un diable sur une course rentrante pour filer entre les perches. Un sanglier tente de se joindre au match, mais il ne fera pas plus de 5 mètres, Obélix est déçu. Après un festival de mêlées, les Dinos lancent une attaque plein champ, Charlotte balle en main est face à Oli, ze Oli, celui qui, avant le rugby, fait un séance crossfit pour s’échauffer. Pris par une oeillade maléfique, il reste sur les talons et ne peut que regarder passer la belle qui finit quand même sous terre quelques mètres plus loin. Pas impossible que ce prénom le suive tout la saison…
La fin du match est sifflée, le compte des points se fait à main levée. 7 fois le Carcajou a souillé le camp du Dino, et il a conservé sa tanière close.