Le contrat était clair, pour se qualifier directement il fallait prendre au moins un point et en cas de problème, il suffisait que nos concurrents directs, le PUC, ne parvienne pas à prendre le point de bonus offensif, alors qu’il recevait l’ogre quasi invaincu de la poule. En gros, 9/10 de se qualifier en toute logique…Mais la logique….
Le match commence.
Enfin, il commence uniquement pour Versailles. Nos petits rouges ne sont pas là, presque physiquement. Résultat, 18-0 (mérités) pour nos hôtes.
Encore une fois, le ressort de l’orgueil.
Nos rouges se rebellent et scorent. Mais c’est dur, très dur. De petites erreurs, des adversaires qui marchent sur l’eau et qui remarquent vite.
A la mi-temps, le constat se veut positif. On a su réagir.
Pendant ce temps, l’improbable arrive. Le PUC domine le 1er de poule et est en capacité de prendre les 5 points.
Reprise, Antony retrouve des couleurs et des intentions.
Le temps passe et le score stagne à 28-10 pour Versailles.
Pendant ce temps-là, nos poursuivants parisiens sont à un essai de nous passer devant. Angoisse.
Les coachs décident de dire aux joueurs « il faut marquer 3 essais sinon on risque l’élimination ».
La question est : comment vont-ils réagir ?
La réponse est simple. À l’image de leur saison, ils retrouvent leur rage, leur hargne et surtout leur jeu. C’est comme si une autre équipe avait envahi le terrain. Antony joue, soutien, met une intensité plus digne de leur rang.
Résultat, 2 essais en 8 minutes. Versailles est proche du KO.
Transformation du dernier essai, si elle passe, les gars sont qualifiés. Mais elle ne passe pas.
Il reste 1 minute. La dernière cartouche ne donne rien, reste l’espoir que le PUC n’ait pas marqué ce 3è essai synonyme de qualification direct.
On apprend que si, à la dernière seconde, ils sont allés chercher la qualification (bravo à eux).
Chez nos jeunes, la déception est immense. Les regards sont vides, humides et hagards.
Il reste à attendre le résultat des autres poules en France pour savoir si nous nous qualifions en tant que meilleur 3e.
Après 3 jours d’apnée, c’est la délivrance !! L’équipe finit dernier des meilleurs 3e nationaux à égalité avec 2 équipes mais devant à la faveur des essais marqués.
Comme un symbole, ce qui vous a sauvé les gars, c’est votre capacité à ne pas lâcher, en attaque et en défense, à toujours y croire….
Plus que le club Mickey, vous avez montré cette année que vous être plus un mélange de princesse Mononoké et de DBZ.