Le derby de la B
Vendredi 14 octobre, 16 springboucs déchaînés veulent envahir le territoire des carcajous. Les boucs sont prêts, ils ont envoyé les plus expérimentés du troupeau.
Pour protéger leur territoire, 25 carcajous se sont préparés au combat, accompagnés de blessés et de fidèles sur la touche.
Sous une pluie rafraîchissante que n’auraient pas renié les malouins du week-end précédent, les boucs entament le premier tiers le sabot haut, toujours lancés, souvent perforants.
Les carcajous se cherchent, manquent un peu de mordant en ce début de partie. Mais la solidarité joue à plein, chacun trouve sa place et les boucs ne trouvent la terre promise qu’une seule fois.
A la pause, le carcantoine remet l’agressivité au milieu de la meute. C’est le second tiers, et le jeu en montant vite étouffe rapidement les boucs. Les déferlements incessants des carcajous, jeunes affûtés et vieux robustes, les courses tranchantes ont raison par deux fois des boucs, qui à ce stade rêvent de printemps.
Sur le fil, alors qu’un trop-plein d’envie fait sauter les carcajous à la gorge des boucs, les boucs reviennent à hauteur.
Au troisième tiers, les défenses héroïques (et les ballons degueulés) auront raison des attaques.
L’envie d’en finir avec ce score de parité dans un match engagé et très correct fera le reste.
La meute de carcajous en partie renouvelée s’est construite dans ce match, la solidarité reste très présente, même avec l’adversaire (merci aux carcaboucs qui ont soutenu l’adversaire). Enfin, l’arbitre a été totalement équilibré, et ne s’est pas laissé influencer par un bord de terrain pourtant fort bavard.
Pour finir, malgré quelques pattes de boucs laissées sur le terrain, quelques fesses et épaules de carcajous laissées en route, ce sont des saucisses en rougail, de la bière et du flan qui sont dégustés.
Et pour couronner le tout, la famille Carcajous s’agrandie avec la naissance d’une petite Jeanne, fille d’un carca ! Bienvenue